Réponse au bulletin «REGARD SUR FLOURENS» DE SEPTEMBRE 2006 N° 19-PAGE 3.
La Sécurité à FLOURENS
A l’attention du rédacteur.
Si, comme vous le soulignez, la sécurité ou l’insécurité est au cœur du débat public, il serait peut-être temps d’ouvrir les yeux et percevoir la réalité.
Les sondages sont une chose, mais le quotidien quand il sonne à votre porte, dépasse tous les bilans. Un problème quel qu’il soit se traite à la naissance et le fait de créer des structures ne répond pas obligatoirement au problème de fond.
Nous connaissons trop « l’adage » qui dit : lorsqu’un problème surgit, créons une commission chargée de le neutraliser. Nous pouvons comprendre que tout ne se règle pas d’un coup de baguette magique, mais après tout, nos élus ont la charge et la responsabilité de prendre les décisions qui s’imposent à tout moment.
Bien sûr,
Non, le problème est plus grave : insécurité, laisser-aller, démission des responsabilités, voilà le reflet d’une réalité que personne ne conteste.
Aujourd’hui encore, s’il fallait le prouver, quelques exemples de l’insécurité au quotidien sont à votre disposition. (ex : branchements électriques des gens du voyage sur les compteurs situés au complexe des tennis municipaux)
D’ailleurs, la liste des dégradations sur notre commune serait trop longue à rédiger et ennuyeuse à lire.
A l’évidence, la politique de l’autruche semble plus adéquate que de faire respecter le droit (moins populaire).
En France et à Flourens pour ce qui nous concerne directement, la démocratie républicaine, « Liberté, Egalité, Fraternité », se résume à des droits et des devoirs divers.
Où se situe le fondement d’une société, s’il n’y a plus de règle de conduite et des personnes habilitées à les faire respecter ?
Si les résultats que vous avancez vous confortent dans votre vision de la politique sécuritaire de notre commune, sachez que, pour notre part, cette vision nous interpelle et que l’on s’interroge.
En effet, les chiffres que vous présentez ne ressemblent en rien à ce que le quotidien
« En juillet : plus 15% de délits dans les secteurs péri-urbains et ruraux que gère
Si les pouvoirs publics baissent les bras, pour des raisons diverses et variées, que nous reste-t-il à faire, à nous citoyens, hormis de sonner le glas !
Il serait peut-être temps de passer à l’action afin de donner une image de notre cité plus agréable.
Mais au fond, c’est toujours le contribuable qui essuie les erreurs enregistrées et orchestrées par des irresponsables au verbe facile !
Au risque de déplaire à certains, sachez que j’aime Flourens et que je défendrai au plus haut la qualité de notre quotidien dans cette commune.
Souhaitons que Flourens ne devienne (toutes proportions gardées) un autre « CAP Découverte » par des décisions inappropriées et des engagements lourds de conséquences.